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COMMUNIQUÉ CONJOINT : L’Australie se joint à un effort mondial pour combattre la diffusion des images d’abus pédosexuels sur Internet


Pour diffusion immédiate

Le Centre canadien de protection de l’enfance (CCPE) est heureux d’annoncer que le Commissariat à la sécurité en ligne d’Australie (eSafety Commissioner) participera à un projet pilote avec Projet Arachnid, une plateforme technologique innovante visant à réduire la disponibilité des images d’abus pédosexuels sur Internet.

La participation du Commissariat au Projet Arachnid permettra aux analystes de sa centrale de signalement de collaborer avec des enquêteurs et des analystes du monde entier et d’augmenter la capacité et l’efficacité du projet à détecter les images d’abus pédosexuels sur Internet et à les faire retirer.

Le Projet Arachnid détecte de manière autonome les images d’abus pédosexuels à un rythme beaucoup plus rapide que les analystes humains, mais l’analyse humaine reste nécessaire pour bien classer les images et vérifier la qualité des données.

« Cette collaboration permettra à notre équipe de limiter considérablement la disponibilité des images d’abus pédosexuels pour ceux qui les recherchent et les distribuent, déclare Julie Inman Grant, commissaire à la sécurité en ligne. Nous avons un grand rôle à jouer ici en Australie, mais au final, il s’agit d’un problème mondial qui appelle une solution mondiale, et nous sommes fiers de nous associer à d’autres organisations comme la nôtre pour combattre ce fléau. »

Les analystes du Commissariat aideront à classer les images détectées par le robot d’exploration d’Arachnid et contribueront par le fait même aux efforts internationaux en vue de créer une grande banque centrale d’empreintes numériques d’images d’abus pédosexuels.

« La participation de l’Australie au Projet Arachnid aidera beaucoup à unir les efforts contre ce crime horrible, souligne Lianna McDonald, directrice générale du CCPE. Il est essentiel de former une équipe mondiale pour lutter contre ce crime sans frontières et rendre service aux survivantes et survivants en réduisant la disponibilité des images des abus pédosexuels qu’ils ont subis, auxquelles ils ne devraient jamais être confrontés. »

La centrale australienne aura en outre accès à la liste d’Arachnid qui recense les empreintes numériques des images connues. Cela permettra de réduire l’exposition des analystes à des contenus dérangeants et d’améliorer leur bien-être.

« Un autre avantage de ce projet pilote, c’est que grâce au partage d’information, nos analystes seront moins exposés à des contenus dérangeants et donc moins affectés par le travail extrêmement important qu’ils accomplissent », observe Toby Dagg, directeur de la centrale de signalement.

Projet Arachnid

Projet Arachnid est une plateforme technologique destinée à réduire la disponibilité des images d’abus pédosexuels à l’échelle planétaire et à briser le cycle des abus subis par les survivantes et survivants.

Projet Arachnid découvre des images d’abus pédosexuels en explorant des adresses URL du Web visible où la présence de telles images a déjà été constatée. Le système arrive à déterminer la présence d’images d’abus pédosexuels à une adresse URL en comparant les images qui s’y trouvent avec une banque de signatures connues qui ont été préalablement vérifiées par des analystes. Lorsque des images d’abus pédosexuels sont détectées, une demande de retrait est envoyée à l’hébergeur.

Plusieurs estimations circulent quant au volume d’images d’abus pédosexuels en circulation sur Internet; les Nations Unies évaluent à 750 000 le nombre de personnes qui accèdent à de telles images à tout moment.

Chaque mois, Projet Arachnid détecte plus de 500 000 images potentiellement associées à des abus pédosexuels et nécessitant une analyse humaine. À ce jour, Projet Arachnid a envoyé plus de 3,6 millions d’avis à des hébergeurs pour leur demander de retirer des images d’abus pédosexuels.

Pour en savoir plus sur Projet Arachnid, allez à www.projetarachnid.ca.